Une fois les montants de métal (rail en U) installés, commence la pose des panneaux de laine de roche qui vont constituer le caisson d'isolation de la hotte. A noter que les rails ont été fixés, à la base, sur les côtés du socle en béton cellulaire et, en hauteur, sur les murs du fond. Sur le devant, ils sont reliés entre eux par une simple "vis à métal" vissée dans un petit trou que j'ai percé moi-même (fôret spécial "métaux" de diamètre 4 ou 5 maximum).

Le principe des U permet d'y glisser les panneaux de laine de roche. Semi-rigides, ceux-ci y tiennent parfaitement, d'autant plus qu'ils ne sont soumis à aucune pression. La seule difficulté a été pour le dernier panneau pris entre les deux rails supérieurs, car il a fallu courber le panneau pour l'insérer dans la glissière, ce qui est moins facile qu'il n'y paraît en raison de la rigidité relativement importante des panneaux qu'il convient de ne pas abîmer en les pliant.

Sur le panneau du devant, je n'ai effectué la découpe correspondant à la grille d'évacuation qu'après coup, au moment de monter l'habillage (voir page suivante "habillage de la hotte").

Attention, il est important que la face aluminisée soit toujours tournée vers l'intérieur, le rôle de l'alu étant de réfléchir la chaleur produite.

Sur les photos ci-desous, on aperçoit également le "plafond" du caisson d'isolation (qui sera aussi le "plancher" du caisson de décompression). Celui-ci est constitué d'une plaque de Fermacell découpée à la forme et aux dimensions de la hotte, sur laquelle j'ai collé là aussi de la laine de roche (sur le dessous de la plaque, toujours avec la face aluminisée tournée vers l'intérieur de la hotte). Auparavant, j'avais pratiqué dans le Fermacell le trou pour le passage du tube d'évacuation que l'on voit sur la 2e photo).

Le tube est fixé en 2 parties. La partie rigide est fixée à la sortie du foyer par simple emboîtement. Il suffit simplement d'enduire au préalable la sortie du foyer d'un cordon de joint spécial (mastic noir résistant à 1500 °C et durcissant, sans se fissurer, au contact de la chaleur). La partie "souple" (c'est très relatif), est fixée au sommet de la partie rigide par un collier spécial avec de petites dents qui se serre autour. Tout en haut, à la cheminée, un collier de fixation spécial permet de serrer le tube afin de le maintenir posé simplement sur les bords opposés de la sortie de cheminée (malheureusement, je n'ai pas pris de photos sur le toît, désolé...). Attention, pas plus de 2 dévoiements autorisés de 20° maximum (je crois que c'est 20°, mais le chiffre est à vérifier), et il s'agit là d'une norme obligatoire. Il est aussi interdit de relier directement le tube souple au sommet du foyer (il doit toujours y avoir un tube rigide entre les deux, c'est aussi une norme imposée).

Enfin, une fois que le tubage et les panneaux de laine de roche sont mis en place, il faut fignoler l'isolation avec du ruban aluminisé autocollant "spécial cheminées". Ce ruban s'applique très facilement comme suit :

- sur les jointures entre panneaux (pour parfaire l'isolation des murs)

- autour du tube à la jonction avec le haut du caisson (pour que la chaleur ne s'en échappe pas)

- au niveau des ouvertures de grilles (pour que la chaleur ne s'engouffre pas entre la laine et l'habillage pour monter ensuite vers le caisson de décompression)

Le but étant de contenir le plus parfaitement possible la chaleur dans le caisson d'isolation de hotte, le surplus s'évacuant alors par la grille pratiquée à cet effet le plus haut possible (vu que la chaleur monte). Cela contribue à garder l'habillage et les murs à l'abri de la chaleur, d'éviter une dilatation importante des joints, des fissures éventuelles dans l'habillage et bien sûr une surchauffe des éléments les plus inflammables qui sont ainsi préservés.